Chantier bénévole de dépoussiérage pour le Musée d'art et d'histoire de Granville
Dépoussiérage des collections du Musée d'art et d'histoire de Granville

Des bénévoles dépoussièrent la collection de coiffes et chapeaux du Musée d’art et d’histoire

Le 31 mai 2023

 

C’est un projet qui avait suscité beaucoup d’intérêt. Près de quatre mois après le début du chantier bénévole, un premier bilan est tiré.

 

L’appel à bénévoles lancé en décembre 2022 avait suscité un intérêt inattendu pour les équipes des musées. Dépoussiérer les collections du Musée d’art et d’histoire est un travail quotidien, minutieux et parfois fastidieux. Mais les Granvillais ne s’y sont pas trompés : la riche collection, d’environ 15 000 objets recensés à ce jour, regorge de pépites que l’on rêve d’approcher de près.

Pas moins de 30 personnes s’étaient manifestées pour prendre part à l’aventure. Douze personnes ont finalement été retenues pour travailler au sein des salles de travail du Centre de conservation des musées de Granville.

Michèle et Chantal en font partie, réjouies et honorées d’être présentes. Vêtues des indispensables gants, elles travaillent autour de la collection de coiffes et chapeaux du MahG. Avec précision et concentration, elles dépoussièrent 7 à 8 objets chacune par après-midi. « On ne voit pas le temps passer » souffle l’une d’elle, qui a connu le musée à l’époque où il s’appelait encore « Musée du Vieux Granville ». « L’important est d’être satisfait du travail que l’on fait » enchérit l’autre.

Entre leurs mains passent une cape de cheval rouge de la fin du 19ème siècle, un chapeau bleu à fleurs blanches ou encore une toque ajourée que l’on aurait pu voir sur un mannequin Dior.

Côté musée, ce sont Chantal et Christine qui les encadrent. Les bénévoles n’œuvrent pas seules, la régisseuse des collections et la chargée de la documentation veillent au bon geste et au soin apporté à la tâche, et distillent les anecdotes sur des pièces coups de cœur.

C’est un véritable échange qui fait vivre ce chantier bénévole, entre un besoin institutionnel d’avancer sur le vaste chantier des collections, et une envie de renouer avec des collections qui parlent de la vie de chacun.